Que sont devenues les personnes exclues des allocations d’insertion ? Deux ans après la fin de leurs allocations, seul un quart ont un emploi (26,3%), selon une enquête interne du Forem présentée à son comité de gestion dub 29 janvier et relayée mardi 12 février par La Libre.
Depuis le 1er janvier 2015, le droit aux allocations d’insertion est limité, sauf exception, à un maximum de 36 mois. Ces allocations sont versées aux chômeurs qui n’ont pas encore suffisamment travaillé pour bénéficier d’allocations de chômage. Le gouvernement Di Rupo avait pris la décision de limiter ces allocations dans le temps. Le gouvernement Michel a renforcé la mesure.
En Wallonie, entre 2015 et août 2018, 29.495 personnes sont arrivées en fin de droit aux allocations d’insertion. Sur les 19.000 personnes exclues en 2015, 26,3% avaient trouvé du travail deux ans plus tard. C’est 5% de moins qu’un « groupe de référence » de demandeurs d’emploi tirés au sort et présentant les mêmes caractéristiques en termes d’âge, de sexe et d’expérience professionnelle. Plus de la moitié (53%) n’était ni à l’emploi, ni en formation, ni inscrits au Forem.
« L’exclusion semble donc avoir pour effet d’éloigner les personnes concernées de l’emploi, de la formation et de l’organisme censé les aider », écrit La Libre.
Ben tiens, depuis le temps qu’on le dit. Enfin quelqu’un s’en préoccupe et mouille sa chemise ! Merci le Forem, merci La Libre…